Côte d’Ivoire: Comment peut-on expliquer cette forte pénétration des burkinabè en terre ivoirienne?
Pourquoi cette soudaine volonté des burkinabè à vouloir se rendre, avec force en Côte d’Ivoire, sans passer par la voie normale, alors que les ivoiriens ont encore en idée le syndrome de la rébellion qui est partie de leur pays ?
Que signifie cette entrée massive des burkinabè en terre ivoirienne ?
La Côte d’Ivoire est devenue la risée de ses voisins qui affluent, par des convois souvent se mélangeant à des bœufs, en payant de grosses sommes d’argent pour parvenir à leur destination, Abidjan.
Tout en félicitant les forces de l’ordre pour le travail remarquable qu’elles abattent sur le terrain, mais il est inconcevable que les clandestins soient remis à leur consulat qui les remettra dans la nature. Comment peut-on admettre que le consul rapatrie ses compatriotes soit en quête du bien-être qu’ils pensent que la Côte d’Ivoire leur serait le lieu indiqué, leur eldorado pour se retrouver à nouveau dans leur pays d’origine ?
La justice ivoirienne semble se muée dans un silence assourdissant ou du moins, elle ne fait aucune déclaration pour rassurer les ivoiriens de la suite à donner à tous ces clandestins et surtout, des dispositions prises contre eux, qui se multiplient sans cesse et tous les jours, pour rassurer les ivoiriens.
Cette fois-ci, il ne faudrait pas que le pouvoir ne se croit super, pour minimiser ce fléau pour faire croire que la situation serait sous contrôle et qu’il n’y a rien à voir, de circuler. Il faut rassurer les ivoiriens, car qui a bu, boira.
En plus depuis quelques jours, le nord ivoirien, est devenu la zone d’attaques répétitives et on en dénombre plusieurs morts dans le camp ivoirien des forces de l’ordre et la psychose revient perturber le sommeil.
Le pouvoir ivoirien, doit redoubler de vigilance car c’est toujours à l’approche des élections présidentielles que les appétits malsains s’installent pour troubler la quiétude des ivoiriens.
Nous sommes très regardants sur ce qui se profile à l’horizon et il revient à tous les ivoiriens d’être vigilants et collaborer avec les forces de l’ordre, en leur signalant tous les cas suspects.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businesactuality.com
